dimanche, octobre 23, 2022

 

Mis à part Annecy, Isabelle ne connaissait pas la Haute-Savoie. Un déplacement professionnel en Haute-Savoie m'a permis de lui en faire découvrir une bonne partie. S'il y a ici de magnifiques paysages c'est aussi le royaume des châteaux. Nous avons donc axé cette visite sur ce patrimoine et bien sûr c'est dans un château que nous avons logé. Le hasard nous a fait rencontrer Saint François de Sales.

Nous avons commencé notre périple par Thonon-les-Bains.



Thonon et son château de Ripaille

Déjà habité à l’Âge du Bronze, Ripaille fut une villa prospère aux temps gallo-romains, comme en témoignent d’importantes ruines. Au Moyen Âge, une des résidences principales des comtes et des ducs de Savoie, aux XVIIe et XVIIIe siècles un couvent de chartreux, protégé du « siècle » par le haut mur qui l’entoure encore aujourd’hui, en 1900 propriété d’un grand industriel-esthète.

S’étendant sur 120 hectares au bord du Léman, Ripaille ne vaut pas seulement par son architecture et son histoire, liées aux périodes les plus brillantes du passé savoyard, mais aussi par sa nature – notamment ses forêts – et son vin.

Aujourd’hui Ripaille est en grande partie un domaine privé appartenant à la famille Necker-Engel, descendante du ministre des Finances de Louis XVI. 





 

 Puis ce fut Evian

 




 Evian avec une superbe expo de verrerie

 

 


En route ensuite pour le village médiéval d'Yvoire, auparavant petite halte au domaine de Rovorée


 





Puis ce fut Yvoire...





Il nous fallait cependant trouver un refuge pour dormir,ce fut le château de Thorens












 

 Avec une belle rencontre, le châtelain, Christian


Le château de Thorens a une histoire incroyable. Je l'avais choisi car il fut acheté par Saint François de Sales, c'est le saint patron des journalistes. Je n'avais pas le choix. Le château est toujours la propriété de ses descendants.

Confisqué aux terribles sires de Compey par le duc de Savoie (1479) - en raison des nombreux crimes, abus et exactions qu'ils commirent - le château fut offert à Hélène de Luxembourg-Saint-Pol, épouse du prince Janus de Savoie (comte du Genevois). Mais Hélène ne s'intéressa pas à Thorens. Leur fille Louise de Savoie, qui avait épousé le cousin germain de sa mère, François de Luxembourg (vicomte de Martigues, de la branche des Luxembourg-Fiennes), hérita du château de Thorens.

Plus tard, en 1559, Thorens fut vendu par Sébastien de Luxembourg, duc de Penthièvre et vicomte de Martigues, au seigneur François de Sales, père de Saint François de Sales. Le seigneur de Sales possédait déjà le château de Sales, situé à quelques centaines de mètres de celui de Thorens. Curieusement, et pour une raison encore mal connue, cette vente ne fut concrétisée qu'au mois de  : saint François de Sales, alors en mission à Paris, acheta Thorens, pour le compte de ses frères et sœurs.

Et notre nouvel ami François a écrit de très jolies choses:

On a besoin de patience avec tout le monde, mais particulièrement avec soi-même.

Une grande misère parmi les homme, c'est qu'ils savent si bien ce qui leur est dû et qu'ils sentent si peu ce qu'ils doivent aux autres.

En matière de biens, l'envie nous fait toujours paraître celui du prochain plus grand que le nôtre. En matière de maux, l'amour de nous-mêmes nous fait toujours paraître le nôtre plus pesant que celui d'autrui. Et en fait d'imperfections, nous sommes des aigles sur celles d'autrui, et des taupes sur les nôtres.

Penser savoir ce qu'on ne sait pas, c'est une sottise expresse ; vouloir faire le savant de ce qu'on connaît bien que l'on ne sait pas, c'est une vanité insupportable.

L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour.

Dans le régime des âmes, il faut une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience.

Mais il nous fallait travailler aussi

Le salon de la gastronomie à Megève




 

Le congrès des maires à La Roche-sur-Foron avec une belle manif à l'entrée


 

Du coup il fallait bien que l'on se restaure et nous avons choisi un chef étoilé pour se faire...





 Bon, vous en conviendrez rien d'exceptionnel mais nous gardons de tout cela un très bon souvenir!